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A propos de FULL FRONTAL :

…Le choix de Steven Soderbergh s'est porté sur le compositeur français Jacques Davidovici,qui a écrit la musique de 35 films, mais qui signe là son premier score pour un film U.S. On se souvient de l'utilisation extrêmement élégante (et efficace) de la musique dans "TRAFFIC". Soderbergh démontre encore ici son goût pour un emploi "écologique" de la musique dans un film. Élégance, efficacité, sobriété semblent dicter ses choix musicaux.
Autant de qualificatifs qu'on pourrait appliquer à la musique de Davidovici, qui , malgré un minutage assez réduit ,parvient à apporter une sensibilité et un point de vue qui contribue à l'équilibre du film…
CINEMUSIC

…On ne peut s'empêcher de penser à LA NUIT AMERICAINE de François Truffaut,et les somptueuses interventions musicales de Jacques Davidovici ne sont pas sans évoquer la partition que Georges Delerue avait écrit pour le film en 1973…
LOS ANGELES TIME




A propos de LA DERIVE DE L'ATLANTIC :

...Un magnifique travail musical signé Jacques Davidovici...
LE FIGARO




A propos de HYGIENE DE L'ASSASSIN :

...Ses concepteurs ont eu l'excellente initiative de confier la bande originale à Jacques Davidovici (Neuf mois,Blues trottoir...). Hygiène de l'assassin, le disque, est la parfaite illustration de l'apport des musiques électroniques aux longs métrages, par leur côté cinématique et leur propension à la création d'une atmosphère.
Si la musique de Davidovici constitue un complément sonore à des images animées, elle se laisse néanmoins écouter de façon autonome, comme autant de variations autour d'une ambiance pesante, à mi-chemin entre ambiant et trip hop...
TRACKS




A propos de NEUF-MOIS :

…l'un des éléments les plus réussis du film est son score jazzo-Klezmer…
VARIETY


…mais cela ne fera pas oublier les guillerettes tziganeries signées Jacques Davidovici qui faisaient swinguer le film de Braoudé…
PREMIÈRE




JACQUES DAVIDOVICI à propos de la comédie:

Faire la musique d'une comédie est toujours un exercice difficile. Il faut être dynamique sans être sautillant, léger mais pas inconsistant, émouvant mais pas mélo. Essayer d'exprimer musicalement la complexité de sentiments pleins de contradictions et de situations changeantes comme dans la vie. Si par chance on arrive à doser correctement tous ces ingrédients,on obtient alors, un peu comme en cuisine, quelque chose qui est "autre chose que la simple juxtaposition de ses constituants", quelque chose qui a une existence propre. 
Une musique qui vit sa vie, qui rappellera aux spectateurs du film les émotions qu'ils ont vécues avec les personnages, mais qui permettra aussi à ceux qui n'ont pas vu le film d'imaginer leur propre histoire…
LE TECHNICIEN DU FILM




Jacques Davidovici : L'intuition du film

Lorsqu'on regarde un film, trois sortes d' information nous parviennent simultanément.
D'abord l'image bien sûr (vitesse de la lumière oblige !) qui s'imprime sur notre rétine, et arrive au cerveau pour que celui-ci l'analyse. Une fois cette image décodée, le spectateur pourra alors éventuellement y réagir émotionnellement, mais seulement après l'avoir "comprise". Les dialogues ensuite, qui eux aussi s'adressent principalement à notre intelligence, de même que les bruitages qui donnent de la réalité à ce que l'on voit ou à ce que l'on devine. Encore du travail pour notre cerveau qui pense.
Et il y a la musique. La musique, elle, ne s'adresse pas à notre intelligence. Elle n'a pas besoin d'être "comprise". La musique parvient directement à notre cerveau "primitif", celui des instincts, des émotions, celui qui ne "pense pas", mais qui ressent. Le fait que la musique ne s'adresse pas à notre raisonnement lui permet (et c'est là toute l'astuce) de faire entendre un discours totalement autonome, simultanément au "discours" de l'image, et à celui des dialogues. Le cinéma, c'est ça : écouter 3 langues différentes en même temps, et tout comprendre d'un seul coup!
Et la musique de film, c'est ça : un discours plein de sens, mais qui ne cherche pas à nous convaincre, qui est à la fois autonome, et intimement lié aux images.
La musique, c'est l'intuition du film. Et parce qu'elle parle à notre coeur et pas à notre pensée, la musique est l'élément du film qui s'imprime le plus durablement dans notre
mémoire. C'est elle qui prolonge la vie du film en nous. Si le silence après Mozart c'est encore du Mozart, on peut dire que la musique du film, après le film, c'est encore du cinéma...
LA MUSIQUE AU COEUR DE L'IMAGE